Au moins neuf personnes ont été tuées et une douzaine blessées lorsqu’une bombe a explosé dans un village du nord-est du Congo, a déclaré jeudi un responsable local.

La bombe a explosé dans le territoire oriental de Rutshuru mercredi soir, selon Isaac Kibira, adjoint au gouverneur de la province. Un combattant d’autodéfense local – faisant partie d’une milice pour protéger la communauté – était en train de bricoler un objet non identifié au sol lorsqu’il a explosé au centre du village, le tuant instantanément ainsi que huit civils à proximité.

On ne savait pas immédiatement qui avait posé la bombe, bien que des responsables aient déclaré qu’elle avait été trouvée dans une zone où des rebelles armés ont récemment fait des incursions.

“Les premiers secours d’urgence ont été fournis par des éléments des forces régionales de la Communauté de l’Afrique de l’Est déployés dans la zone”, a déclaré Kibira. Les responsables locaux de la santé ont déclaré avoir admis les blessés dans une clinique pour y être soignés.

QUI RECHERCHE L’ORIGINE D’UN SIROP CONTRE LA TOUX CONTAMINÉ LIÉ À 6 DÉCÈS D’ENFANTS\

Graphique Africa Fox News

Au moins 9 personnes ont été tuées par une bombe dans le nord-est du Congo alors que la violence dans la région s’intensifie. (Fox News)

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Les combats dans l’est du Congo couvent depuis des décennies alors que plus de 120 groupes se battent pour le pouvoir, les terres et les précieuses ressources minérales, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. Mais il a culminé fin 2021 lorsque le groupe rebelle M23, qui était en grande partie inactif pendant près d’une décennie, a refait surface et a commencé à capturer du territoire. Plus tôt cette semaine, l’ONU a tiré la sonnette d’alarme sur une recrudescence de la violence dans le nord-est du pays.

Le M23 a pris de l’importance il y a 10 ans lorsque ses combattants se sont emparés de Goma, la plus grande ville de l’est du Congo, à la frontière avec le Rwanda. Il tire son nom d’un accord de paix du 23 mars 2009 qu’il accuse le gouvernement congolais de ne pas mettre en œuvre. Le gouvernement congolais et l’ONU ont accusé le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, allégations que le Rwanda dément.

Le M23 et un groupe d’autodéfense local se battent pour le contrôle du village. Des milices de jeunes appelées « Wazalendo » (« patriotes » en kiswahili) se sont formées dans le nord-est du Congo pour protéger leurs communautés de l’invasion des groupes armés.

Les décès de mercredi sont survenus moins d’une semaine après que le M23 a été accusé d’avoir tué près d’une douzaine de personnes dans un autre village de la même région.